Un savoir-faire alsacien au Bristol
- Administrateur Kiubi
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L’entreprise sélestadienne MGMS, spécialisé dans la menuiserie portes et fenêtres, a réalisé durant un mois des travaux dans le célèbre hôtel Le Bristol à Paris. Une entreprise pas comme les autres, qui dispose d’un savoir-faire unique.
Une belle opportunité. Du 4 avril au 5 mai, Manuel Gomes, dirigeant de MGMS, a réalisé des travaux dans le célèbre hôtel parisien Le Bristol. L’entrepreneur, qui a créé sa société à Sélestat en 2011, dispose d’un savoir-faire unique.
En 2014, Manuel Gomes décide d’envoyer un courriel à plusieurs hôtels parisiens pour leur faire part de ses compétences, et de la spécificité qui caractérise son entreprise. Avec lui, pas besoin de changer les fenêtres : tout se joue dans le processus de réglages et d’entretiens qu’il a mis en place.
« Le Bristol m’a contacté fin octobre 2016, raconte l’entrepreneur, j’ai été agréablement surpris qu’il m’accorde leur confiance et qu’il me loge pendant un mois ». Un choix surprenant, compte tenu du nombre d’entreprises installées dans la région parisienne.
Économies d’énergie
Mais, grâce à son travail approfondi et minutieux, Manuel Gomes a été choisi. Au total, ce sont 89 fenêtres en bois de presque trois mètres de haut qui ont été réglées. Oubliés la mauvaise isolation, les difficultés d’ouvertures et de fermetures et les bruits de l’avenue Matignon et du faubourg Saint-Honoré, grâce, entre autres, aux réglages de la pression des fenêtres. Sans cela, l’hôtel aurait dû changer ces fenêtres, pour un coût bien supérieur.
La société de Manuel Gomes, qui compte deux employés, dispose d’un savoir-faire qui lui est propre. Des compétences qu’il a déjà mises au service d’hôtels alsaciens, de banque et de l’hôpital de Sélestat. Il ne se contente pas de changer les fenêtres. Il a mis en place tout un processus d’entretien et de réglage à respecter. Cela permet une meilleure isolation phonique, de meilleures réparations, un réglage de la pression et, surtout, de réaliser des économies d’énergie. Avec une température, qui, après isolation peut atteindre un à trois degrés supplémentaires.
Un savoir-faire acquis par observation, fabrication et ferrage. Le déclic lui est venu après avoir ouvert une fenêtre. « J’ai remarqué que partout où j’allais il y avait des problèmes avec les fenêtres et ils n’étaient jamais réglés. Je connais les systèmes de fermeture et j’ai la capacité de les élucider », ajoute l’entrepreneur. Le Sélestadien s’est donc lancé dans l’aventure.
Gagnant-gagnant
Une spécificité qui pourrait devenir un métier d’avenir. « Ça peut révolutionner les finances des communes, ajoute Manuel Gomes, c’est un processus gagnantgagnant. Plus l’activité se développe, plus la commune et les particuliers sont gagnants et davantage d’emplois sont créés. Et cela permet de faire des économies ». Cette optimisation des fenêtres permettrait de faire des économies non négligeables et de gagner au moins un degré.
Une fois tous les quatre mois, les palaces parisiens se rencontrent. Le nom de Manuel Gomes pourrait bien circuler pour d’éventuels travaux…
© Florine Martin - Journal L'Alsace - 11 mai 2017
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En 2014, Manuel Gomes décide d’envoyer un courriel à plusieurs hôtels parisiens pour leur faire part de ses compétences, et de la spécificité qui caractérise son entreprise. Avec lui, pas besoin de changer les fenêtres : tout se joue dans le processus de réglages et d’entretiens qu’il a mis en place.
« Le Bristol m’a contacté fin octobre 2016, raconte l’entrepreneur, j’ai été agréablement surpris qu’il m’accorde leur confiance et qu’il me loge pendant un mois ». Un choix surprenant, compte tenu du nombre d’entreprises installées dans la région parisienne.
Économies d’énergie
Mais, grâce à son travail approfondi et minutieux, Manuel Gomes a été choisi. Au total, ce sont 89 fenêtres en bois de presque trois mètres de haut qui ont été réglées. Oubliés la mauvaise isolation, les difficultés d’ouvertures et de fermetures et les bruits de l’avenue Matignon et du faubourg Saint-Honoré, grâce, entre autres, aux réglages de la pression des fenêtres. Sans cela, l’hôtel aurait dû changer ces fenêtres, pour un coût bien supérieur.
La société de Manuel Gomes, qui compte deux employés, dispose d’un savoir-faire qui lui est propre. Des compétences qu’il a déjà mises au service d’hôtels alsaciens, de banque et de l’hôpital de Sélestat. Il ne se contente pas de changer les fenêtres. Il a mis en place tout un processus d’entretien et de réglage à respecter. Cela permet une meilleure isolation phonique, de meilleures réparations, un réglage de la pression et, surtout, de réaliser des économies d’énergie. Avec une température, qui, après isolation peut atteindre un à trois degrés supplémentaires.
Un savoir-faire acquis par observation, fabrication et ferrage. Le déclic lui est venu après avoir ouvert une fenêtre. « J’ai remarqué que partout où j’allais il y avait des problèmes avec les fenêtres et ils n’étaient jamais réglés. Je connais les systèmes de fermeture et j’ai la capacité de les élucider », ajoute l’entrepreneur. Le Sélestadien s’est donc lancé dans l’aventure.
Gagnant-gagnant
Une spécificité qui pourrait devenir un métier d’avenir. « Ça peut révolutionner les finances des communes, ajoute Manuel Gomes, c’est un processus gagnantgagnant. Plus l’activité se développe, plus la commune et les particuliers sont gagnants et davantage d’emplois sont créés. Et cela permet de faire des économies ». Cette optimisation des fenêtres permettrait de faire des économies non négligeables et de gagner au moins un degré.
Une fois tous les quatre mois, les palaces parisiens se rencontrent. Le nom de Manuel Gomes pourrait bien circuler pour d’éventuels travaux…
© Florine Martin - Journal L'Alsace - 11 mai 2017
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